Est-ce le jeu ou l’homme qui est arrivé en premier ?
Qu’il soit solitaire ou collectif, artistique, d’exploration, de construction, d’imagination, d’assemblage, avec ou sans règle, le jeu nous passionne.
Il existe depuis que l’homme existe, ou peut-être qu’il existait bien avant nous.
D’ailleurs nos amis primates ne sont jamais en reste quand il s’agit de jouer, d’utiliser des objets pour se distraire. Le jeu nous rapproche plus qu’on ne le pense, puisqu’une activité commune au jeu de l’animal et à l’activité artistique humaine est « le faire comme si », « le faire semblant »
Le jeu est associé aux notions de créativité, d’amusement, d’interaction, d’expression artistique qui sont présentes naturellement chez tous les hominidés. Il y a environ 2,5 millions d’années Homo Habilis inventait des outils qui servaient à en fabriquer d’autres, ce qui témoigne de son esprit créatif déjà à l’époque, lequelle s’est décuplé avec Homo sapiens sapiens qui a acquis en une centaine de millier d’années la capacité à donner un plaisir esthétique dans ce qu’il réalisait, à jouer pour créer des représentations graphiques, véritables chef d’œuvres artistiques dont certains qui datent de 32 000 ans avant notre ère sont présents dans la récente découverte de la grotte de Chauvet.
Le jeu est la première forme d’interaction des êtres entre eux, il peut être locomoteur (la course, les sauts, les rotations), avec un objet ou encore social.
Mais intéressons-nous au jeu avec l’objet, c’est évidemment celui que nous te proposons.
L’apparition des jeux en bois
A la préhistoire, les os étaient favorisés car les ossements d’animaux tels que les osselets aux formes particulières, qui ouvriront plus tard sur la création des dès, sont utilisés pour des jeux de divination ou encore les radius de vautour pour en faire des flûtes et jouer de la musique.
Mais pas que, les bâtons de bois avaient également une place dans le jeu ou également de simples petits cailloux suffisaient à s’amuser.
Le bois à l’état naturel ou travaillé a toujours été présent et associé au jeu.
Qui n’a jamais rêvé de construire la plus belle des cabanes en bois pour y faire des choses secrètes ?
Il y a 4000 ans, des jouets d’enfants fabriqués en bois ont été retrouvés dans certains tombeaux lors de fouilles archéologiques en Égypte.
Ce n’est qu’à partir de la période de l’Égypte antique (-3100 ~ -30) que les jeux de sociétés sont devenus populaires.
Des pièces de jeux étaient enterrées avec les morts, le jeu s’élevait au rang spirituel, dans les jeux de table de parcours labyrinthiques les cases représentaient des étapes pour amener l’âme vers l’au-delà. La symbolique a toujours eu sa place à travers les jeux depuis la nuit des temps.
Le bois était sculpté, taillé, poli, propice à la construction car facile à travailler, de manufacture noble et robuste. Parmi les jouets de cette époque, sont apparus les poupées de bois, les toupies, les pantins articulés, des personnages, des armes factices, confectionnés en bois. C’étaient surtout les enfants nobles qui avaient accès à ces jeux. Les jeux en bois étaient réservés aux élites car fabriqués en quelques exemplaires par de petits artisans habiles.
Beaucoup de jeux ont été inventés à cette période comme le « Mehen » une sorte de jeu de l’oie ou encore le très apprécié « Senet » un mélange des jeux de dames, d’échecs et de l’oie qui se joue avec des astragales (os du pied à 4 côtés) l’ancêtre du dé.
Les jeux à la mode
A travers les siècles toutes sortes de jeux ont su perdurer et même encore aujourd’hui, nos jeux modernes en sont issus.
Les jouets (mot entré dans la langue française en 1690) et jeux sont des divertissements, des passe-temps, des objets de lien social, d’apprentissage, de réflexion, d’éducation, d’apaisement (les hochets étaient utilisés pour éloigner les mauvais esprits), ils nous apprennent la patience, le fairplay, la stratégie en nous faisant passer des messages, des valeurs, lesquelles te demandes-tu…
qui n’a jamais voulu tricher pour gagner ?
Dans la Grèce et l’empire romain les enfants s’amusaient avec des toupies, des chevaux à bascule, des dinettes, des balançoires.
Au moyen-âge, c’étaient les marionnettes en bois articulées par des ficelles que les enfants adoraient, les personnages de petits théâtres ambulants interprétés par des ventriloques étaient de véritables stars. Les histoires imaginaires fascinaient petits et grands, encore aujourd’hui, comme le fameux Pinocchio.
C’est également à cette époque que sont nés de nombreux métiers d’art comme tabletier, tourneur de bois, merciers, bimbelotiers, qui confectionnaient des petits objets en bois sous toutes les formes, des tables à jouer, des bilboquets, des échiquiers et bien d’autres encore.
A la renaissance, ce sont les jeux de cartes qui sont à la mode (le whist, le baccara, le piquet, entre autres), avec des représentations de la royauté européenne, des centaines de règles de jeux pour jouer aux cartes commencent à apparaitre. Plutôt réservés aux nobles dans les cours royales pour occuper leur temps avec une tasse de thé.
Au XVIIIème siècle, un certain John Spilsbury graveur et cartographe londonien a eu l’idée de découper en différentes parties des cartes géographiques en bois pour en faciliter l’apprentissage, le puzzle est né.
Activité aussi bien pratiquée par les enfants que les adultes de toutes classes sociales.
Plus proche de nous, au XIXème siècle, la vente de jouets explose avec la révolution industrielle, les créateurs et auteurs de jeux se multiplient. De nombreux brevets sont déposés.
La fabrication de jouets en séries engendre une baisse des couts, accélère le développement des rayons dans les grands magasins et donc des ventes.
Il y en a pour tous les goûts, tous les budgets, tous les âges et à profusion. Les mythiques poupées de chiffon, ours en peluche, petits baigneurs, trains électriques, Meccano et autres jeux ludiques ou bon-enfant se démocratisent et deviennent tout au long du XXème siècles de plus en plus spectaculaires, avec l’apparition des matières plastique, de l’électronique miniaturisé, sans pour autant perdre de leur valeur affective.
C’est bien connu, les enfants ne veulent jamais partager leurs jouets et leurs yeux s’illuminent devant toutes les vitrines animées de Noël. Mais au fur et à mesure que les technologies se réinventent, les jouets enfantins se font détrôner par les jeux vidéo avec des énigmes, des enquêtes, des courses poursuite, des défis, des guerres, dans des univers fantastiques, surréalistes, parfois même sanglants.
Le joueur devient le héros, faisant entrer le jeu dans un monde plus adulte, plus énigmatique, avec plus d’adrénaline. Ils ne cesseront de se développer jusqu’à nos jours.
Détour vers le futur
Le jeu en bois a toujours été synonyme de bel objet, de jeu d’habileté comme le bilboquet, le jeu de quilles, de jeu de réflexion comme le taquin, les petits chevaux, mais on l’associe moins à tout ce qui est futuriste, fantastique, énigmatique.
Pourtant dans une petite entreprise du sud de la France on découpe le bois avec des machines laser pour en faire des jeux d’une complexité pharaonique.
Bienvenue chez NKD Puzzle !
Même les labyrinthes des grandes pyramides ne te feront plus peur après avoir accompli l’exploit d’ouvrir nos boites secrètes.
On déploie une ingéniosité monstre pour t’offrir les jeux en bois de demain : éthiques, construits avec des matières naturelles, passionnants, inspirants, complexes, mystérieux, plein de rebondissement, qui racontent une histoire et te plonge dans un univers fantastique.
Et pourquoi pas, intégrerons-nous des technologies intelligentes, connectées, où le réel et le virtuel se rejoindront pour te perdre dans les méandres d’énigmes insolubles.
Les casse-têtes deviendront de véritables objets 4.0 pour défier la logique humaine.
L’inventeur, un robot humanoïde, nommé Néo, imagine des villes futuristes, des constructions abracadabrantes, des problèmes insolubles, des mécanismes subtiles et intrigants pour te détourner de ta mission, ouvrir ta boite et découvrir son secret.
Les jeux en bois de NKD Puzzle n’ont pas fini de faire parler d’eux.